Projet de déviation Départementale – pour un projet végétal et cyclable

Comme annoncé dans le Carrières Mag hors série de début 2024, le Département accède au souhait de la commune de créer un barreau de déviation entre la route de Chatou et le Château d’eau:

Par réalisme nous y sommes favorables, car nous adhérons à la nécessité de pacifier la route de Chatou, en particulier pour les piétons entre les résidences et le centre / écoles.

Malheureusement le Département du 78, qui reste à ce jour centré sur l’usage de la voiture, exige une route alternative à forte capacité, d’où ce projet de déviation.

Comme confirmé lors des derniers échanges sur le SDRIF-e (Schéma d’aménagement de l’IdF), ce projet contribue à l’artificialisation de terres agricoles, à hauteur de 1 hectare.

Pour être une réussite, ce projet doit répondre à 2 caractéristiques:

  • Offrir une piste cyclable physiquement séparée de la route (des plans préliminaires que nous avons pu consulter suggère que ce sera le cas) ET avec des raccordements privilégiant le vélo (visibilité, priorité,..)
  • Minimiser l’artificialisation en dimensionnant la chaussée au strict besoin.

Veut-on un ruban minéral infranchissable comme actuellement dans la plaine ? :

Ou un aménagement qui offre de la verdure, et une intégration plus urbaine. Certains départements le font:

Le Département du 78 rétorquerait probablement que nous sommes tributaires de règles imposées pour garantir la sécurité sur les routes à haute vitesse (on trouve des textes pour 80/90km/h). Pourquoi ne pas acter dès maintenant que cette route sera (comme celle qui passe actuellement en ville), une départementale ‘urbaine’, limitée à 50km/h.

50km/h c’est aussi:

  1. Moins d’accélération / freinage, donc moins de bruit et de pollution aux particules (pneus, freins)
  2. Un temps de parcours de 60s… contre 47s à 70km/h (en tenant compte des phases d’accélération / décélération) – insignifiant.

Le projet devait être soumis à enquête publique ce printemps : tenons-nous prêts à exprimer nos souhaits !

Ou mieux, le projet semblant retardé (peut-être du fait des difficultés budgétaires du département), c’est l’occasion de faire pression sur la municipalité pour faire valoir cette variante plus végétale, avant que le projet ne soit finalisé.