Les vérités à rétablir …

LES VÉRITÉS À RÉTABLIR…

Dans sa luxueuse brochure de programme, la liste Mieux Vivre à Carrières, conduite par Arnaud de Bourrousse, utilise des mots méprisants pour qualifier les listes adverses. Nous n’avons jamais utilisé de tels termes dans notre propre programme.
Nous ne laisserons pas dire des contre-vérités. Voici nos réponses, en espérant continuer à éclairer le débat démocratique.

Sur l’expérience et la compétence de notre liste

François-Charles Cuisigniez a déjà été élu municipal il y a 19 ans et a dirigé pendant 3 années le service Santé de plus de 50 personnes d’une importante collectivité territoriale. Il connaît donc très bien les rouages d’une commune.

Il s’est tout simplement engagé très jeune dans la politique au service des autres et ce, dans les différents endroits où il a vécu.

Nous n’avons pas le souvenir que M. de Bourrousse avait une telle expérience quand il s’est présenté aux élections de 2008.

Quant au jugement sur nos compétences et notre connaissance des dossiers, nous laissons les Carrillons le faire sur l’ensemble de nos publications ainsi que sur les nombreux dos- siers, analyses, décodages et CV qu’ils peuvent consulter sur notre site internet.

Ces CV vous présenteront plusieurs dirigeants d’entreprise mais surtout beaucoup d’autres ex- périences, une ville n’étant pas une entreprise.

La réponse de François-Charles Cuisigniez sur le fait qu’il n’exerce pas à Carrières-sur-Seine

« J’ai décidé de reprendre une activité libérale il y a 3 ans, afin de réduire mon temps de tra- jet quotidien. J’ai fort logiquement cherché à m’installer à Carrières-sur-Seine, d’autant que j’avais entendu parler d’un centre médical.

J’ai contacté la mairie et ai été reçu à 2 reprises par M. Lambert Garnotel, responsable du déve- loppement économique. J’ai de suite constaté que ce projet n’était ni abouti ni piloté par des personnes au fait des spécificités du domaine de la santé. Les plans étaient inadaptés et sur- tout aucun planning de chantier n’était fixé. J’ai néanmoins rencontré l’architecte du projet au Vésinet, afin de tenter de débloquer certains points, mais j’ai compris que cela serait peine perdue.

Au cours de cette démarche, le Maire de la ville n’a pas cherché à me rencontrer.

C’est donc en second choix que je me suis ins- tallé à Marly-le-Roi. Trois ans plus tard, le centre médical attend toujours sa première pierre. Alors que la subvention départementale a été accordée en mars 2019, l’appel d’offres n’a été lancé que très récemment le 6 février 2020 !

Les accusations de la liste MVAC sont donc très déplacées, car j’ai réellement tout fait pour tenter de m’installer dans ma ville, allant même personnellement voir l’architecte pour amélio- rer les plans. A l’inverse, je n’ai pas vu l’implica- tion du maire sur ce dossier. »

Sur le positionnement politique de notre liste

La ridicule évocation du péril rouge-vert qui menacerait Carrières-sur-Seine confirme que la liste « Mieux Vivre à Carrières » appartient tout simplement au vieux monde et à ses idéologies surannées. Pourquoi pas les tanks russes aux portes de la mairie le 16 mars !

Sans parler de l’inconvenante instrumentalisation des anciens opposants, dénoncée par les intéressés eux-mêmes. Un bon opposant est sans doute un opposant qui ne s’oppose plus !

Avons-nous dans notre programme évoqué le soutien de M. de Bourrousse, tête de liste MVAC, à un candidat qui s’est allié en 2017 au Rassemblement National et dont le parti Debout la France s’allie aujourd’hui dans de nombreuses municipalités avec le RN ?

Racontons-nous que ce positionnement – malgré la disparition de l’étiquette 2014 de MVAC — pourrait faire classer la ville à l’extrême droite et diminuer son attractivité ?

Non, nous préférons expliquer que la dévalorisation du patrimoine des Carrillons pourrait venir de la gestion inappropriée des ressources de la ville par la liste MVAC (cf. ci-après notre développement sur la gestion financière et la vente des bijoux de famille).

La vérité sur la « cagnotte » de la commune

M. de Bourrousse parle de « grossier mensonge » à l’évocation d’une « cagnotte ». Ce mot familier de « cagnotte » que nous avons utilisé correspond en fait à ce que la comptabilité publique appelle fonds de roulement.

Elle en donne la définition suivante : « C’est la différence entre les financements disponibles à plus d’un an (les dotations et réserves, les subventions, les emprunts) et les immobilisations (les investissements réalisés et en cours de réalisation). Cette différence correspond, en comptabilité budgétaire, à la somme des excédents définitifs que la commune a dégagés au cours du temps. »

Cette donnée de fonds de roulement tient bien compte des investissements en cours de réa- lisation et c’est M. de Bourrousse qui procède à une manipulation en la présentant au lecteur non averti comme la simple trésorerie de la commune avec laquelle nous la confondrions.

Voyons donc ce fonds de roulement à fin 2018. A cette époque, le maire n’essaye pas encore de dissimuler cette « cagnotte » ! Nous l’avons retrouvée sur le site officiel du Ministère des Fi- nances puisque la commune ne daigne pas pu- blier ses comptes !

Son montant s’établit à 9,086 millions d’euros.

Le montant de fonds de roulement n’a pas encore été arrêté à fin 2019.

Certes en cette fin de mandat, M. de Bourrousse fait preuve de frénésie mais, alors que les dé- penses d’investissements non subventionnées, restant à la charge de la commune, ont oscillé entre 1,5 et 2 millions par an entre 2014 et 2018, il aura du mal à nous faire croire qu’il a consommé en 2019 les réserves de 9 millions présentes à fin 2018.

Le jour où la commune adoptera une vraie transparence sur ses comptes (cf. la rubrique Décodage sur notre site), la discussion pourra mieux s’engager.

M. de Bourrousse, avec son arrogance habi- tuelle se croit le seul financier capable et dé- nigre notre équipe. Notre liste dispose de fi- nanciers avertis et de bons spécialistes de la comptabilité publique.

Au demeurant, d’autres opposants crédibles comme M. Saunier ont analysé cette « cagnotte ». Là aussi, si M. le maire daignait, dans le respect de la transparence, rendre publics les procès-verbaux complets des conseils municipaux, cela serait mieux connu.

Cette cagnotte traduit tout simplement le peu d’investissements faits dans notre commune au cours du mandat. Manque de volonté ? D’idées ? De capacité de suivi des projets pour les mener à terme ?page2image3470266608page2image3470266976page2image3470267280

M. de Bourrousse, le bon gestionnaire qui vend les bijoux de famille

M. de Bourrousse explique que la vente à des promoteurs immobiliers du stade des terrasses permettra de financer la construction d’une nouvelle salle des fêtes.

Ce site, particulièrement central, au carrefour de nombreuses circulations (cf. notre étude des flux de circulation sur notre site) est précieux pour notre commune, un vrai bijou de famille des Carrillons ! Il est irresponsable de se sépa- rer d’un tel emplacement.

Alors que les taux d’emprunt sont proches de

zéro, que le niveau bas de l’endettement com- munal permet de se financer facilement sans re- mettre en cause les équilibres financiers, M. de Bourrousse préfère vendre un précieux bijou de famille pour financer un bien public amortis- sable sur 30 ans !

Quand l’idéologie anti-emprunt aveugle…

Enfin, puisque dans la liste Carrières Ensemble nous savons donner à la gestion financière la place qui lui revient, citons le Baron Joseph-Dominique Louis :

“Faites-moi de bonne politique et je vous ferai de bonnes finances.”